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Publié le 15 Janvier 2015

 

Le sujet de l'euthanasie a été traité dans le cadre des Travaux pratiques encadrés (TPE) par Carole Barbedor, Auriane Delcambre, Justine Josso et Rose Martin, 4 élèves en première ES du Lycée St Martin. Le sujet abordé est l'euthanasie appartenant au thème d'Ethique et Responsabilité associé à la problématique : L'euthanasie, entre danger et humanité.
Vous trouverez dans ce blog des sous-parties pour traiter des différents thèmes. Ainsi nous traiterons des prérogatives et désagréments, mais aussi du cas de la France puis dans le monde. Nous avons choisis ce sujet car il est source de débats et nous voulions en savoir d'avantage.

                          

Ethymologiquement parlant, le terme euthanasie vient de "eu": bien et "thanatos": mort , en grec. Le mot Euthanasie est créé en 1605 , par Francis Bacon, philosophe et chancelier Anglais. Jusqu'au XIX siècle l'euthanasie veut dire " mort douce et sans souffrance ", souhait commun à tous les hommes. Ainsi Marx tient ces propos : " L'euthanasie soulage la douleur et rend très paisible l'heure ultime à laquelle personne ne peut échapper." Avant lui, Francis Bacon, en 1623 veut permettre de : " réaliser un vieux rêve de l'humanité , échapper aux affres des derniers moments de la vie et s'éteindre de manière douce et paisible. "

L'euthanasie est un problème aigu du fait de sa complexité sociale. Il s'agit d'un sujet tabou qui suscite de nombreuses polémiques. La question de l'euthanasie, qui vient s'insérer dans une réflexion plus large sur la fin de vie, est devenue un problème politique majeur dans notre société. Le vieillissement de la population et les progrès de la médecine semblent expliquer, bien au-delà de l'affaire Vincent Humbert qui fut à l'origine du mouvement en France, la nécessité qu'il y aurait désormais à se référer à la loi.

L’euthanasie est pour l’heure interdite en France, ce que nous sommes nombreux à accepter. Mais l’observation des situations de transgression de ces interdits, dont quelques un sont médiatisés, comme par exemple pour Vincent HUMBERT ou Chantal SEBIRE, peuvent faire douter et amener à se mobiliser en faveur du « droit à mourir dans la dignité ». Pour autant, la légitime aspiration à mourir de certains patients en souffrance doit-elle autoriser un tiers, qu’il soit médecin ou autre, à donner la mort ? Face à ces questions complexes, les individus se positionnent le plus souvent de façon « viscérale », émotionnelle et passionnée. On comprend mieux pourquoi il est si difficile de trouver un consensus capable de satisfaire le plus grand nombre !

Nous avons pensé qu’il était intéressant de traiter le sujet de l’euthanasie avec plus de recul et, si cela est possible sur un tel sujet, avec le plus d'objectivité possible.

                                    

 

Rédigé par Carole, Justine, Auriane, Rose

Publié dans #Présentation

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